Tendresse d'un instant

Telles les premières lueurs du soleil
Ta douceur me sort de mon sommeil
L'exquise vision de ton visage
M'entraîne dans un tendre voyage

La première étreinte langoureuse
Au contact de ta peau soyeuse
Telle la promenade du bienheureux
Transporte tout mon être dans les cieux

L'envoûtante vision de ton regard
Dissipe dans mes yeux le brouillard
L'esquisse de ton sourire enchanté
Apparaît tel un voile bleu nacré

Le doux son de ton rire exalté
Accrut mon envie de t'embrasser
Le plissement de tes yeux souriants
Evoque l'immense tendresse d'un instant

A.G.

Date : fin 2007 environ.

Trahison

Une pièce emplie de gens,
Je me sens mal, et j'attends...
Une ombre apparaît derrière le canapé,
Et mon coeur commence à s'affoler...
Je veux partir !
Je veux m'enfuir !

Aurais-je le courage de lui parler ?
De me souvenir des années passées...
Je souhaite lui pardonner
La façon dont elle m'a abandonnée...

Parler avec elle... j'en ai envie,
Comme lorsque nous étions deux meilleurs amis..
Je me lance, je m'approche à petits pas,
Mais on dirait qu'elle ne me voit pas...

Je m'intéresse à sa vie...
A nouveau, j'ai envie de connaître...
Ses années passées, ses soucis,
Tout ce qu'elle veut me dire peut-être.

Ses réponses sont courtes...
Mais profondément je l'écoute...
C'est alors qu'un silence pesant s'est créé
Comme si nous venions de nous rencontrer...

Que nous n'avions plus rien à nous dire.

Où sont donc ces dix années passées
Où chaque jour nous étions ensemble...
Comment s'est enfuie cette amitié ? Cette complicité?
Amitié... Ce n'est plus le bon mot, il me semble...

Huit ans se sont écoulés,
Et aujourd'hui, je suis écroulé...
De vraiment me rendre compte
Que cette amitié n'était qu'un conte...

Je gardais en moi l'espoir
D'un jour enfin la revoir...
Pour contredire les paroles de mes aînés
Sur le fait qu'elle n'avait que profité
De ma personne, de ma gentillesse...
Aujourd'hui cela me blesse...

Je vois enfin la vérité
Sur cette amitié qui n'a jamais existé...
Du moins de son côté...
Car moi, je souhaitais réellement espérer
Qu'elle avait été cette meilleure amie
Avec qui je partageais mes rires et mes soucis...

Dix-huit ans après l'avoir rencontrée
Tous mes espoirs se sont envolés...
J'ai été trahi...
Je n'ai jamais eu d'amie...

Date : 2007

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Original daté du 22/10/08
Modifications effectuées le 24/10/08.
Terminé vers 10 heures ce dernier jour.


**Eternité**

De ces extases sublimes, de ces côteaux florissants,
De ces plaines herbeuses, bordés de ruisseaux bondissants
Où entre les épineux buisssons, surgissent de sauvages créatures,
Je suis là, à tous les contempler, espérant graver toute cette belle nature.

Avant de devoir partir.


De ces flancs de collines à ces monts enneigés,
Du haut de ces monts célestes, je laisse mon regard s'élever
Vers ces cieux d'azur, parfois zébrés d'éclairs illuminant mon visage,
Comme le ferait en plein jour un rayon de soleil. Ceux-ci ne me paraissent plus que mirage.

Ma Vie d'avant semble lointaine...

Du haut de ces monts célestes, tout n'est qu'éblouissantes merveilles.
Vers où mon regard me porte, détourner les yeux m'est impensable.
Avant l'aube du soir, ma peine m'était barrière...
Maintenant elle s'est ouverte, et devant elle une légèreté m'accable.

De là-haut où je me trouve, je ne puis plus rien voir
De tous ceux qu'en bas, j'ai lâchement abandonné.
Pourtant je n'ai plus nulles bonnes volontés,
De revenir là où mes racines sont demeurées.

Je ressens en mon âme, l'appel si clair de la Nature,
Ce murmure paraissant aux oreilles sifflements ne m'est pas inconnu.
Je le reconnais, comme si je l'avais toujours connu.
Je le reconnais, il m'appelle pas cette voix où perce l'Espérance.

Transportée par une brise légère, sans aucune mesure,
Je voudrai par elle être portée pendant longtemps.
Tout tourment s'efface de mon esprit, ce lacèrement
Qui m'était devenu insupportable depuis tout ce temps.

Je m'élève, je vous quitte... Vous ne me verrez plus. Je pars.

Sont soufflés de doux accords musicaux, à mes oreilles je les entends.
Ils sont pardon, bonheur, calme, douceur, attirance...
Ils se répercutent doucement en mon être. L'empoisonnement
S'est achevé. La guérison peut commencer.

Dans mon esprit engourdi, s'insinue cette tiède chaleur,
Dans mes membres se devellope, une étrange langueur.
Je ne puis dire, je ne sais ce qui m'arrive,
Une telle légèreté en moi, ne s'est jamais tant produite.

Les sens de la Vie m'échappent, mais la Liberté s'offre à moi.
Pourquoi n'entends-je plus les bruits, les cris, les paroles d'en bas?
Pourquoi ne puis-je vous entendre comme je m'entends encore moi?
Les Ténèbres embrument mon esprit si léger. Là-haut,

La neige sera éternelle.


Aurore G.

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Daté du 25/10/08.
Terminé vers 11 heures.


L'Espoir d'oublier

Vol silencieux sur les calmes eaux du lac azur,
Espoir d'une Liberté tant attendue. Espérance.
Étendant ses ailes dans son envol là-haut. Renaissance.
Des larmes amères naissent à cette vue innocente. Impuissance.
Que je ne peux effacer d'un simple revers de mes mains encore fébriles.

Les oiseaux, créatures des Airs, créature des cieux,
Maîtres du ciel bleu ou obscur, tempêté ou tranquille,
Qui semblent par tous temps conciliés avec les éléments.
Je les regardent, par mes yeux malheureux.
Oh ! Que j'aimerai que ma peine s'en aille aussi avec eux !

Pour qu'un jour, je puisse enfin penser sans m'effondrer.
Pour qu'un jour je puisse enfn m'accorder mon Pardon,
D'avoir succombé à cette puissante vulnérabilité de la Passion.
Que le grondement de la Tourmente s'amenuise peu à peu...
Oh ! Que mon Coeur puisse un jour espérer oublier !

Aurore G.

17/10/08

Ombres menaçantes

L'étau pesant se ressert sur mon cœur.
Envahissante, je laisse cette étrange langueur,
Étreindre ce qui me reste de l'ingénu espoir.
Ni plus ni moins, il ne me reste que mon Désespoir.

Le soir s'éveille, le Soleil se fait ombre à l'horizon.
Auprès d'un feu crépitant, ne me parvient aucunes des douces chansons,
Répandues dans les rues, par les enfants là-bas.
Seule et isolée, mon regard las se fait brume ce soir-là.

Dans mes pensées troublées, cet étau prend de l'ampleur.
De même que les vapeurs de cette étrange liqueur
Que j'avais prise tout à l'heure. Il m'oppresse, je suffoque.
Il m'emprisonne dans ses mailles, et la peur me provoque.

Je sens cette douleur, comme un coup poignant porté au cœur.
Mes doigts d'une inquiétante blancheur, mes joues d'une terrible pâleur,
Confesse d'eux-mêmes mes plus profonds regrets, celui d'avoir aimé.
Mais paraissant murmures à côté de ces chants, avec moi ils seront emportés.

Dans le charme et la chaleur étourdissante de cette pièce à la douceur d'antan,
L'endormissement engourdit mes songes, et la souffrance de mes tourments.
Cette passion fragile qui sommeille en mon Être aimant, et qui me propulse dans des Ténèbres glacées,
Plutôt que souffrir cet effondrement dans l'obscur néant, me semble si douloureuse que j'aimerai le fil brisé.

Cette oppression douloureuse, de plus en plus je la ressens.
De ses manières doucereuses, elle m'enveloppe d'un feu ardent.
Mais déjà, la blancheur de la vie disparaît des éléments,
Pour ne plus laisser que des Ombres Menaçantes qui se dressent devant.

Aurore G.


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Solitude sur les hauteurs

Seule, sur le plus haut des promontoires, je me sens las de penser.
Observant la mer aux doux reflets, pourquoi me fait-elle si mal aux yeux
et mal au coeur? Depuis quelques temps la tristesse a envahi mes pensées.
Elle ne semble pas vouloir s'en aller. Malgré mes plus ardents vœux.

Du haut de ces hauteurs, mes jambes ne sont plus que tremblements,
Mes yeux sont larmes incessantes, mes mains humides de les essuyer.
Les sanglots ne réussiront à me quitter. Toujours ils trahiront mes amers sentiments,
les remous de l'eau n'en apaisant la douleur. Vers toi se portent encore mes pensées.

Je veux pleurer. Je n'y réussis pas, mes Larmes ne peuvent passer.
Pourtant je les sens, elles sont là, elles brûlent mes paupières.
J'aspire l'air, respire lentement, tentant de me rendre un semblant de prospérité.
Mais même cet air me brûle les poumons et me fait mal. Trop de douleur amère.

Respirer, je comprends que je ne le peux plus. Pour ainsi dire,
je n'existe même plus. Ma Vie c'était toi. La lassitude accapare mon Être.
Avec difficultés, je leur impose encore résistance. Mais je ne peux interdire
ma gorge de bouillonner de larmes amères. J'ai mal et je vais disparaître.

Ma douleur tu ne l'a pas vue. Les larmes me viennent, mes lèvres se crispent
pour les empêcher de déborder. Pourtant le Désespoir est tel
Que je finis par les libérer. Des larmes tombent et s'échouent.
Leur chute de mes yeux vers le sol est extraordinairement longue, éternelle.

Je suis seule. Autant par la présence que par le cœur.
Pourtant je me félicite que personne ne soit là, que tu ne le sois pas.
Je sens mes mains trembler le long de mon corps, me répétant ces mots en chœur.
Ces mains, impuissantes à ma peine. Ma pensée, elle m'a abandonné, déjà.

Mon esprit erre le long des côtes escarpées de la mer,
Cherchant à fuir, à s'enfuir très loin de moi-même.
Très loin de ce moi qui ne peut échapper à mon funeste Destin.
C'est alors que je comprends, la terrible révélation que je me refusais.

Mon esprit est tellement rattaché à ce tu es, ce que tu remues en mon esprit,
Qu'il ne pourra jamais s'y détacher, et ma silhouette désillusionnée,
condamnée aux larmes, au trépas et à l'errance, ne pourra t'oublier.
Mon cœur pleure, les sanglots se resserrent, je vais sombrer.

Sombrer. Mais si tu savais comme cela m'importe peu !
Cri. Cri d'un désespoir muet. Personne ne l'a entendu
A part moi. Oh ! Mes sanglots sont si douloureux, si douloureux
Que je ne pourrai les taire. Je me penche vers l'avant. Souffle perdu.

Souffle impuissant. Chaque respiration me coûte. Je n'ai même plus la force de vivre.
Résister. Résister? A quoi cela pourrait-il me servir ?
Je recherche la liberté et ici, je ne me sens qu'emprisonnée.
Derrière la prison de mon cœur, je ne veux plus subir.

Le corps emporté tombe, les dernières larmes sur ses joues sèchent.
Ces larmes, derniers signes de vie, s'évanouissent et s'envolent comme sa vie.
La chute est pourtant lente. Elle sent la Mort approcher et son âme s'élever.
Dans une gerbe d'eau elle s'engouffre. Et est engloutie.

Libérée.

30/10/2008

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A une amie chère à mon coeur.
Et à tous les autres.
Pour qu'ils sachent.


Que je suis là.

...

Un poids qui nous oppresse, qui nous pèse.
Une impression de vide, et surtout d'absence,
L'incapacité de sourire, de voir au-delà.
Mais la volonté de demeurer cachée,
de ne pas montrer ce que l'on ressent,
Et comment l'on se sent... : Perdue. seule.
L'important : Paraître normale, comme avant.
Mais être déchirée de l'intérieur...
Ne plus avoir envie de ressentir. Et de penser.
L'incertitude, l'incompréhension qui nous ronge.
La volonté de partager, de ne pas être à part.
Et en même temps de s'éloigner...
De partir ailleurs. D'espérer réussir à sourire.
Le ciel nous semble gris,
les nuits encore plus assombries
et les larmes encore plus amères...
Les sanglots ne nous quittent jamais en nous-mêmes
Même lorsque nous fermons les yeux,
vers nos contrées intérieures. Loin, très loin. Vers nos rêves.
Où sommes-nous? Qui sommes nous ?
La sensation d'étouffement qui nous saisit,
alors qu'un haut le coeur nous prend et nous déchire.
Tremblant de tous nos membres. Fermer les yeux.
Trembler en nous-mêmes. Retenir les sanglots.
Ne plus savoir. Ne plus connaître.

Volonté de ne pas disparaître,
d'être là plus pour nos amis que pour nous...
De soutenir, d'absorber si possible les peines !
Sans prendre garde à nous-mêmes...
Volonté de s'unir, de comprendre, d'écouter.
Faire un, ne pas lâcher. Tenir. Se maîtriser.
La gorge sèche, l'estomac noué, un vide au fond de soi.
L'inquiétude nous oppresse, les larmes nous bloquent,
nous empêchant de pouvoir respirer comme on le voudrait.
Compassion? Compréhension. Amitié... Fragilité.
Tant de sentiments qui se nouent, qui nous lient aux autres.
Mais pas l'ignorance ! Non, pas demeurer dans l'ignorance !
Un silence s'installe autour de nous, et en nous.
L'impression d'un vide immense...
Les pensées veulent s'évader.
Mais quelque chose les retient.
Quelque chose. Que l'on ne comprend pas.

"L'ignorance est pire que tout".


Ecrit le 14/09/09.
Publié à 12h19 ce même jour.



Soulagement

On se sent plus légère.
L'esprit demeurant ailleurs,
Il y a ce poids en moins,
Qui semble éclairer notre chemin !

Ce n'est pourtant pas le bout.
Je le sais, comme toujours.
Mais j'avance, regardant droit devant.
Un seul but en mon esprit

Un seul but.
Vers lequel je me rendrai !


14/09/09


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Faiblesse.

Une lueur dans le ciel, je me vois au travers. Doux reflet.
Mes souvenirs y brillent. Simple lueur. Mais l'espoir s'y éteint.
Trop vite. Je suis seule, je me laisse emportée. Un vide.
Là-haut, tout est beau. Tout est simple. Léger.

Tout m'apparaît comme irréel. Un rêve impossible.
J'hésite, je ne dois pas lâcher. La ténacité fait ma force...
Puisant au plus profond de moi, je demeure.
Je reste alors. Quelque chose me retient...

Quand tout s'éteint pourtant en nous, que le noir nous envahis.
Quand tout disparait inévitablement, s'éloigne de soi,
sans pouvoir faire quoique ce soit. Simple faiblesse...
Quand le regard s'éloigne, l'esprit s'évanouit...

Je sens mes jambes fléchir, tremblantes.
Je tombe à genoux, mes bras ne me retienne.
Mon souffle se glace, je tremble de froid...
Allongée au sol, l'herbe grasse est douce.

Une image, une seule image.
Avant qu'elle ne s'éloigne
C'est toi.


15/09/09.

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L'incertitude

L'incertitude, qu'est-ce ?
Est-ce cela que je ressens ?
Cette étrange impression
nourrie au fond de moi,
qui me tient éveillée,
Me hantant jour après jour ?
Me glaçant entièrement.
Cette appréhension
aussi dur qu'une certitude?
Bloquant ainsi mon souffle.
Cela va t-il un jour me quitter?
dénouant ainsi ma peur,
Libérant cette crainte,
ancrée au fond de moi.
Jamais sans doute je ne le saurai.
Mais cela me pèse tant...
Que je voudrai cela finit.
Enfin.

19/09/09
A 23h41


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Pourquoi ?

Le jour se lève sur l'horizon.
Le soleil, prêt pour son grand voyage,
Commence sa lente montée incandescente
Tout ceci sur fond de ciel rougeoyant.
Tout ceci est Magnifique... Magique, fascinant...
Cependant, une question se fraie un chemin...
Aujourd'hui, je ne vois pas le soleil...
J'ai beau me demander maintes fois,
Interroger tant de personnes autour de moi !
Ils me répondent ...: "Il est là, tout près, là-bas !"
"Il est là-haut voyons !... Mais regarde mieux !
L'astre du jour réchauffe un par un,
chacun des cœurs transis dans ce monde !"
Pourquoi alors ais-je cette étrange impression,
La nuit dernière, qu'une âme égarée à dû s'envoler.....
... Ils me trouvent inquiétante. Ceci est une certitude.
Quand pourrais-je savoir pourquoi? Je ne le sais.
Quand résoudrais-je ce mystère ? Je l'ignore.
Je me sens si frêle...Comme si ce feu ardent
Ne m'atteignait pas de ses rais de lumière.
Alors, je comprends... Une angoisse lancinante
Me prend à la gorge, alors que cette froideur
Me saisit soudain une nouvelle fois ! ...
Un tressaillement me prend, encore.
Il me fait trembler de tout mon corps.
Pourquoi ais-je froid ? Le soleil semble m'ignorer.
Je n'arrive pas à réaliser les diverses raisons de ceci
Après cette froideur qui semble ébranler tout mon Être.
Et cette pâleur effrayante qui n'est finalement que reflet
D'une fragilité étourdissante... Il vient ces larmes amères
Qui, loin de m'alléger, semblent me peser...
Cette question revient alors. Pourquoi donc ?

Par Aurore G.
Le 17/10/09


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L'Imagination, une Liberté.

Le levant est passé depuis longtemps déjà.
Recouvrant de ses feux une partie du monde ici bas.
Créatures, animaux, éphémères sur la terre mère
mais soumise à des vents qui me semblent bien contraires,
La Vie se réveille et déplie ses ailes sur son univers.
Une vive émotion emplie alors mes traits doucement
Alors qu'une douce chaleur envahie mes veines également.
Cette Liberté me foudroie sur place, m'envahissant tout entière.
Je voudrai tant pouvoir l'imiter, m'effacer et oublier.

Dans le temps égrenant sa poussière sur nos êtres,
Pauvres et soumis humains enchainés à des forces
dont nous ne concevons pas la pleine puissance du destin,
Et que seule la Nature en Grand Maître contrôlent,
je laisse mon regard s'évader et s'évanouir lointainement
dans les sphères libres que nous avons tous un jour
Aimer rejoindre... Doucement, la tête penchant sur le côté,
Mon esprit s'évade vers des contrées intérieures où là enfin
Nulle frontière ou territoire érigé n'est délimité,
Là où l'imagination vient prendre la source du rêve humain!

Écrit par Aurore G.
Le 18/10/09 à 10h55.


Que se passe t-il ?

Une sensation de gouffre sans fin.
Quand au fond de nous tout s'écroule,
Quand on ne sait pas, quand on ne sait plus,
Cette impression au fond de nous qui surgit,
Créant une distance entre l'être et l'âme...
Que se passe t-il ?
Quand en nous, nous sommes deux.
Quand une partie laisse échapper...
Mais que l'autre se bats contre cela.
Quand les deux "Nous" se confrontent,
Quand l'un dit quelque chose,
Mais que l'autre dit autre chose,
Quand l'un dévoile la vérité,
Et que l'autre la voile, qu'elle se voile...
Que se passe t-il ?
Une peur insondable se diluant...
La froideur qui envahie notre être.
Un sentiment en cachant d'autres,
Une sensation de froid toujours en soi.
Deux forces contradictoires luttant,
S'affrontant comme deux ennemies
Qui nous étreint dans l'étau de leur prison.
Que se passe t-il?
Quand les deux ne savent plus, se séparent,
L'une ne comprenant pas l'autre, indécise,
Et que le gouffre se creuse entres elles
Sans démêler quoique ce soit du dilemme...
Et quand la question reste en suspend :
Que se passe t-il?

Écrit le 28/10/09
Par Aurore G.


Volonté de...

Volonté de dire...
Volonté de taire...
Incompatibilité en soi.
Volonté de parler...
Volonté de crier...
De se sentir unie.
Volonté de respirer.
Volonté d'être ...
Vouloir regarder vers le ciel.
Volonté d'écrire...
Les mots sortent tout seuls,
Portés par la pensée.

Inspiration subliminale.
Sentiment de liberté,
Les mots ont une âme.
Les sons sont souffles de vie
Telle la musique portant ses notes
Au-delà de toutes choses.
La poésie respire l'aspiration même,
Supplantant toutes choses,
Soulignant la pensée de l'auteur,
Devenant le Hermès moderne.
Volonté de se libérer.
Volonté d'écrire...

Écrit le 29/10/09.
Par Aurore G.


Seule...

Seuls dans notre chambre, à écouter parfois le silence
Ou des mélodies dont les notes nous ébranle au fond
mais que nous ne pouvons nous empêcher d'écouter.
Seuls, nous sommes bien vains de penser pouvoir échapper
Aux bras géants et élastiques de cette puissance qu'est le Destin...
Et voilà que les pensées s'égarent de nouveau,
Que nous nous laissons porter vers un au-delà inexprimable.
L'ambiance ainsi créée nous permet de nous évader...
Un sentiment d'Espoir dans nos cœurs, nous le suivons,
Portés par cette seule notion de Liberté que nous possédons,
Il fait nuit, et cette Muse a déposé sa couverture sur le monde...
Mais le sommeil ne vient pas et à la place, nous dérivons,
Avec toujours en ce coeur un sentiment d'abandon,
D'Espoir et où cohabitent lumière et obscurité profonde...
Une lutte entre les deux est alors instaurée...
L'une désirant prendre le dessus sur le plus faible...
Et nous, balancés au milieu que nous sommes,
Sans rien comprendre de cette lutte acharnée
Où contradictions s'opposent et où nous luttons en vain.
Lutter contre un invisible ennemi qui ne peut être vaincu.
Car finalement, lutter contre nous-même nous ne pouvons.
L'humain est alors bien faible de penser,
Que tout ce qui existe il le contrôle, et que tout lui est dû.
Alors même que nous sommes de simples objets
Destinés à toujours subir les caprices du Destin,
Déposés dès le début entre les bras de sa destinée.
Bien peu sage de penser que nous contrôlons toujours tout,
Mais toujours il nous rattrape et nous échouons dans la lutte.
Contre ce que la nature nous réserve, nous imposant ses défis.
Devant tout cela, l'homme est seul finalement...
Et devant tout cela, je me réveille soudainement...

Écrit le 30/10/09
Par Aurore G.


Une Flamme...

Tant qu'une flamme demeurera allumée,
Tant qu'elle sera continuellement ravivée,
Nul besoin même de s'en inquiéter.
Lorsque celle-ci se courbe sous son poids pourtant,
Alors qu'un vide en nous se creuse tant,
L'on se sent chancelants et hésitants...
L'on se sent comme las, vacillant, impuissant,
Comme si la flamme en nous brûlant,
Venait à notre triste sort nous abandonner...
Ce matin-là, je me réveille pourtant,
Le cœur plus ou moins léger et l'esprit errant,
Sentant cette vivifiante froideur m'étreindre lentement.
Je sais cependant que cette flamme demeure.
Que faiblesse me prenne soudain je désire
Si celle-ci venait à se dérober. Cette impression étrange,
Solitaire et douloureuse comme si une part de nous,
De notre âme venait de s'envoler. La fatigue aidant,
Je me rendors un instant, les pensées dérivantes,
et l'esprit exténué par tout ce qui le hante....
Mes paupières se ferment un instant,
Volonté de se reposer mais en les rouvrant,
cette étroitesse en moi demeure oppressante.
Alors je referme les yeux, toujours espérant...
Et mon inconscient s'ouvrant à mon esprit, je dérive
Au large de mes songes, et tentant dans mes filets
De rattraper le temps. Fermement j'oserai l'emprisonner,
Cette sensation inexprimable me hantant continuellement...

Écrit le 1/11/2009.
Par Aurore G.



Lassitude.

Froideur au fond du cœur,
Lassitude au fond de l'être.
Lassitude de rester cachée.
Perpétuelle peur au fond de l'âme.
Et douleur au fond du coeur.
Au début créé tout au fond de nous,
Cet abîme se creuse davantage,
Ne sachant que dire, que faire.
De plus en plus insistantes,
Des pensées s'affrontent.
Lassitude de ne pouvoir dire,
Lassitude de ne pouvoir parler.
Mais cette crainte nous retient.
Au dernier moment, on ne peut.
Les pensées nous jouent des tours,
De même que le temps restant à écrire.
Cette peur demeure pourtant,
Nous retenant entres ses mailles,
Penser devient alors une torture...
Mais ne plus penser l'est également
La volonté d'avancer nous saisie,
de ne point stagner au même point,
les mêmes interrogations à l'esprit.
Mais toujours cette peur revient...
Inlassablement elle nous suit...
Elle nous attend à chaque carrefour.
Cette peur demeure en nous
Ne nous laissant aucun répit.
A cela s'ajoute cette sensation inexprimable
autant qu'elle demeure inextinguible,
qui nous hante continuellement.
L'on ferme les yeux, et l'on espère.
L'on puise au fond de nous,
afin d'en trouver la force,
afin d'y trouver la Vérité.
On veut parler, mais on ne peut.
Au lieu de sortir cela reste à nous hanter.
Cela reste au fond de notre coeur,
Tel un secret jalousement gardé.
Quand osera t-il sortir...?


Écrit par Aurore G.
Le 4/11/09.


Quand...

Quand la solitude nous prend, quand elle accru nos pensées.
Et qu'elle nous étreins d'une étrange langueur, nous coupant de tout le reste...
Comme en une mer tumultueuse nous nous laissons porter,
nous l'écoutons alors, comme un précepteur expliquerait à un enfant
Tous les délicats concepts et les fils entremêlés de l'humanité...

Quand cette froideur nous étreins, nous oppressant.
Quand cette compression demeure en nous-même.
Quand au plus profond de notre faible être
le cœur est momentanément plus fort que la raison,
quand il la dépasse, et qu'impuissante, elle ne peut que lire.
Quand l'Esprit cède un court instant,
qu'il n'a pas le poids suffisant. Mais qu'après,
il le regrette et amèrement pense en ces mots :
Qu'il n'aurait peut-être pas dû dire cela...
Quand ce poids en nous pèse davantage d'un coup,
comme l'ancre d'un navire est jetée à la mer
et qu'involontairement, sans parvenir à nous remonter,
elle nous entraine dans ses eaux tumultueuses.
Au même titre que l'angoisse omniprésente.
Quand cette sensation se fait davantage présente,
et également plus pesante et asphyxie l'essentiel
comme lorsque même ces mélodies affligeantes
égrenent leurs notes dans notre esprit engourdi.
Dans l'impuissance et l'incertitude notre cœur baigne dès lors.
Où donc est passée l'ancre de sauvetage à laquelle s'abandonner ?
Je ne saurai trop vous le dire. Ne reste plus qu'à attendre.
Attendre quoi nous l'ignorons mais attendre,
Même si nous n'y croyons.


Ecrit le 23/11/09.
Par Aurore G.


Rien n'est pire que...

Un rien peut déclencher la venue d'une intense froideur,
Et l'on ne peut s'empêcher de frissonner de nouveau.
Mais là, ce n'est pas tant pour nous,
Mais bien pour d'autres raisons qui nous tiennent à coeur,
Qui nous laissent de glace d'extérieur,
Mais nous refroidit d'un coup de l'intérieur...
Puis, cette froideur se répercute dans tout notre être.
L'on se sent impuissante contre nous-mêmes,
Et ces frissonnements ne cessent plus,
Et d'un coup la vue se trouble soudainement...
Alors que la veille une joie temporaire nous emplissait,
Cela semble à présent évanoui. Je ne l'ai pas demandé
Et pourtant c'est ainsi que l'on se sent parfois.
Comment l'on se sent ? Que se passe t-il en nous ?
Un jour, nous nous sentons plus ou moins unifiée, souriante,
Un jour, tel le vent éparpillant graines dans un champ,
L'éparpillement se créé dans notre Cœur,
Et sans qu'aucunes barrières ne s'y opposent,
Peu à peu celui-ci commence à doucement se glacer.
Une glace au début qui n'est que peu solide,
Puis durcissant peu à peu, celle-ci vient nous isoler,
Nous replier sur nous-mêmes, nous partageant en mille.
Ses mailles d'acier se referment sur notre coeur,
Et l'air se faisant rare, nous essayons de l'aspirer mais
Une sorte de boule néanmoins demeure enfouie,
laissant le cœur comme inerte et glacial. Douloureux.
Glaçant même jusqu'à nos larmes amères emprisonnées,
Avant même qu'elles ne parviennent à s'exprimer.
Et malgré ces tremblements dont le cœur est saisit,
Rien même un bon feu chauffant un soir d'hiver éprouvant
Ne pourrait le réchauffer afin qu'il retrouve son ardeur d'antan...
Rien, car cette froideur soudaine en est bien trop profonde...
Tout cela à cause d'un Rien, mais qui est Tout pour nous.

Écrit le 30/11/09. Vers 19 heures.
Par Aurore G.


Enfin ...

Seule, égarée, ne sachant plus que penser,
Les pensées s'égarent, les mains tremblent,
Le cœur part en vrille, s'accélère soudain
Puis ralentit, ralentit... Une douleur m'enserre,
Cherche à me noyer. Et pour ce faire, les larmes s'évacuent,
Coulant sur mes joues, ne sachant plus que penser, j'hésite...
Les pensées s'entremêlent en d'incessants ballets,
Dissipant en moi tout ce que je ressens, ce que je pense.

Mais lorsque les mots s'échappent, que la vérité éclate,
Enfin, ce n'est que soulagement qui nous envahit.
Présent au fond de nous, ce n'est que légèreté qui nous enserre.
Bien qu'il demeure cet étrange sentiment qu'à présent
L'inconscient cherche à enfouir au plus profond de nous,
Faisant en sorte de n'y plus songer, sans l'oublier,
Faisant en sorte qu'aucune douleur ne nous enserre plus.
L'on se sent plus libre, plus légère, regardant vers le lointain,
Ce sentiment demeurant en nous, l'on peut enfin penser à respirer.

Écrit le 3/12/09
Par Aurore G.



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Voyage.

               Debout seule et immobile sur le quai gris d’une foule dense,

Alors que tous attendent leur train de départ à destination inconnue.

Une silhouette silencieuse pourtant le regard perdu au loin,

Est dans l’attente d’un train du midi. L’attente se fait infinie,

Depuis un mois qu’elle attend ce moment… L’impatience vibre.

Lorsqu’enfin apparaît au loin… C’est lui, sûrement.

Il apparaît entres deux ombres. Tout semble noir et blanc autour d’elle.

Peut-être est-ce la fumée… Les contours deviennent flous. Elle ne sait pas.

L’ombre gigantesque approche, immense et majestueuse.

Emerveillée et émue, elle retient son regard sur les choses autour d’elle,

Les photographiant avant de partir… Et enfin l’étau sur le temps se resserre.

Le train s’immobilise en gare, prêt à accueillir ses passagers.

Prêt à les emporter là où ils le désirent… Elle sent l’émotion lui venir.

Le temps n’a pas eu l’air de passer vite. Pourtant il est passé.

Celui-ci semble néanmoins encore ralentir et derrière elle,

Les portes se referment, résolument et silencieusement,

La laissant seule au milieu, et sa destination droit devant elle,

Attendant comme une fière sentinelle dans la sérénité d’un midi.

Obstinément, elle monte à bord du train qui la portera une heure 47 durant.

Néanmoins alors que le temps s’arrête, l’air s’épaissit.

L’étonnement se fait en elle alors qu’au loin elle voit

Les pendules s’arrêter, puis peu à peu les aiguilles reculer…

Comme un artiste indomptable, elle les voit se dérober,

Régresser pour revenir un mois en avant. Toujours s’éloigner.

Ses mains se tendent, essaie de retenir, d’accrocher…

A tout ce qu’elle voit du présent. Déchirement au fond d’elle.

Tout s’enveloppe d’un voile vaporeux, tout s’entoure de ténèbres.

L’atmosphère s’engourdit, s’alourdit comme trempée par des gerbes de pluie.

Des paroles essaient de se faire entendre, mais comme au travers d’un voile

Aucun son pourtant ne parait. Tout n’est plus que murmures incessants.

Incessants et incompréhensibles dans la solide réalité…

Les paysages continuent de défiler dans son sillage,

Glissant sur la surface des quais instables,

Ils n’ont plus de prise sur ses mains qui ne rencontrent que l'air 'vide'

Un murmure… « Pourquoi ». Indétectable. Vite oublié. Ephémère.

Les forces de la nature habituellement indulgentes

Sont plus puissantes que la volonté même,

Ses résistances s’épuisent tandis que sa lutte demeure ardente

Et que l’Espoir survit en son être, en elle-même.

Si délicats, si imprévisibles soient les rouages du temps,

Un humain à côté ne peut que se sentir impuissant face à eux.

Elle baisse les bras, laisse le train s’éloigner. Impuissante elle le voit.

Sa vue se trouble, le train s’évanouit dans la blancheur de la brume.

Le sommeil s’évanouit alors, ses yeux s’ouvrent sur les couleurs de la vie.

Tout redevient net tandis qu’une joie immense l’envahie.

Ses yeux se portent au calendrier… Le temps n’a pas ralentit.

Au contraire. Ce n’était qu’un rêve. Qu’un cauchemar. Parti.

Las larmes jaillissent. L’émotion l’étreint. Fini.

C’est aujourd’hui. Aujourd’hui, le jour du départ. Aujourd’hui.

 

Au-dehors, sur le ciel bleu azur, son regard se porte et se mêle, troublé

Au fond sans fin de l’immense horizon insondable, hébétée.

2 Juin 2009.

Aurore G.

 

Angoisse.

Quand l’angoisse se fait sentir, les larmes nouées au ventre,

On ne peut plus guère réfléchir, que de penser au pire.

Et lorsqu’elle se relâche enfin, tout notre esprit se détend.

Toutes nos pensées sont rassurées, mais l’envie d’étriper

Nous envahis tout entier.

3 Juin. 2009.

 

     Liberté.

Dans l’azur du crépuscule s’élève une ombre majestueuse.

Sous les dernières lueurs du soleil plane une créature divine.

Tournoyant en pleine liberté dans un halo de couleurs rouge et or,

Le Phoenix est tel que fidèle à lui-même

Tel que le maître du firmament surveillant l’humanité…

Alors que son chant merveilleux emplit les cœurs sensibles à sa majesté.

 

3 Juin 2009.

 

Espoir.
Douce lueur dans un absolu et étouffant Néant,
Qui parfois sans regrets nous abandonnent,
Aux bras tendus et d’acier d’un cruel destin,
Procurant cette infinie et moite froideur au fond du cœur.
Tu es ce qui, ce matin, m’ôte tout courage d’encore espérer.
S’emplissant dans mon corps, s’emplissant dans mon cœur,
Aussi dur que l’acier froid manié par l’habile forgeron,
Tu es ce vain et unique espoir qui peu à peu s’évanouit,
Qui en moi progressivement s’éteint et m’étreint,
Ne laissant jamais aucun répit à mon esprit déjà meurtri
Que des larmes amères m’ont perturbé le cœur ce jour-là.
Que de mots, que de signes j’aimerai pourtant entrevoir…
Mais rien, rien ne serait-ce qu’un bref message
Ne semble décider à m’ôter cette lassitude s’enchaînant à moi.
Où es-tu, que fais-tu … ? Tant de questions sans nulles réponses.
Simplement cette lente attente qui, en moi, creuse ce sombre abysse.

 

14/04/2010.

 

Sans toi.

Sans toi, le jour continue de se lever.

Sans toi, les heures continuent d’avancer,

Sans toi, je continue à dormir, à marcher,

Sans toi, tout est néanmoins tellement dépeuplé,

Même le silence dans lequel souvent je me complais,

A des accès de nostalgie qui ne cessent de perdurer.

Sans toi, le jour n’a plus la même couleur,

Sans toi, les heures n’ont plus la même saveur.

Sans toi, j’avance sans avancer, et j’ai peur…

Peur de perdre ta trace, perdre ton souvenir.

Peur de perdre les traces de ce qu’il me reste de toi.

Ces choses, toutes ces choses que tu m’as laissée.

Même si les souvenirs ne s’effacent jamais,

Même si mes pensées se précipitent vers toi,

L’impression qu’elles s’éloignent me saisit,

Répandant un frisson de frayeur dans mon esprit…

Et envahit mon cœur d’une étrange langueur…

Je tremble de t’oublier, malgré mes promesses,

Malgré ma promesse avant que tu ne partes.

Et je crie, je hurle, pour que tu reviennes,

Mais on ne m’entend pas. D’entres mes lèvres,

Ce sont des cris muets qui s’en échappent.

La seule chose pouvant parler à ma place,

C’est cette larme glissant doucement sur ma joue.

Mais qui peut la voir… ? Qui, alors que tu es loin.

L’angoisse me saisit à la gorge, me glace.

Et elles roulent, comme des diamants étoilés,

Elles roulent de chaque côté de mon pâle visage.

Elles manifestent la tristesse émanant de moi-même,

Tristesse qu’elles tentent avec espoir de dissiper…

Tentant de disséminer cette angoisse lancinante,

Et créant dans mes yeux cette flamme dansante,

Qui depuis que tu es parti, est née sans me quitter.

Sans toi. Sans toi, je n’avance plus comme avant…

Mon regard n’a plus de guide, il s’évade au hasard.

Il va, va sans jamais regarder au loin, car tu n’y es plus.

Sans toi, la vie n’est plus comme auparavant.

Sans toi, je ne sais plus que penser, vers où m’orienter.

Mon regard se perd, mes pensées s’évadent vers toi,

Essayant de te voir, te revoir, ne serait-ce que ton ombre,

Essayant de voir s’il peut te retrouver, mon esprit part…

Mais lorsqu’il me revient sans rien, je me sens vidée.

Il ne t’a pas trouvé, je le savais mais ne voulait me l’avouer.

Me laissant tomber à genoux, fermant les yeux, j’espère…

Tout ce qu’il me reste, c’est le souvenir, le souvenir de toi,

Le souvenir de ton regard, de ton sourire, de ton rire…

Qui depuis longtemps ne me fait plus sourire,

Et qui néanmoins reste gravé dans mon esprit…

Faisant ainsi vivre ton souvenir, vivre ta personne à travers moi,

Comme si tu étais toujours là… Souvent, à y penser, je soupire.

Je ne sais plus que faire, mais une chose certaine ; je le veux :

Tu demeureras à jamais dans ma mémoire, au fond de mon cœur.

Si c’est tout ce qu’il me reste de toi, alors je te le promets.

Et ce même si je dois vivre dans le souvenir pour cela.

Sans toi.

30/03/2010.

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« Que cette lassitude semble m’octroyer de forces,
Que cela semble étreindre douloureusement au fond de moi
Ce cœur qui de loin me semble de plus en plus lourd,
Espérant pouvoir croire un jour au moins une fois,
Espérant pouvoir imaginer que cela puisse s’effacer,
Espérant que cela puisse s’échapper et me libérer.
Je continue à traîner ce poids qui s’attache à mon être,
S’insinuant en moi et ainsi me rendant plus vulnérable,
Plus faible que jamais aux larmes amères que parfois,
Dans l’obscure nuit, je m’entends échapper…

Des regrets exprimés ainsi, reflétant l’impuissance d’un être,
Auquel seul le silence de la nuit répond, compréhensive,
Espérant libérer ainsi ce qui m’octroie tant d’énergie
E
spérant que m’éveillant le lendemain tout ait disparu,
Espérant en vain probablement que tout ne soit pas ainsi… »
(c) Isabella Cavaletti.

05/05/2010.

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Quand je te regarde, l'envie s'élève de te prendre dans mes bras,

Cette envie de te protéger, de te couvrir, de t'élever telle une idylle,

Tu sais te cacher, tu ne veux montrer... Ce que tu es vraiment,

ce que tu es au fond, ce que tu es dans ton coeur... Mais je sais.

Je sais qui tu es, je sais comment tu es au plus profond de toi,

Je sais combien ton âme si charitable sur tous les points,

Ne veut montrer la faiblesse qu'elle a en elle, la sensibilité,

Mais je sais comment tu es, et si tu savais,

Je l'apprécie à sa juste valeur. Jamais je n'ai tant apprécié de personne

Tant de personnes pour ce qu'il est, jamais autant que toi.

Davantage même, que ce que j'aurai pu l'espérer. Davantage même,

Qu'au début lorsqu'on s'est connu. Jamais et mon âme le sait,

Je n'ai rencontré pareille personne si attentionnée,

Voulant le bien de chacun, sacrifiant toujours de sa personne,

Toujours pour les autres, bien que tu demeure secret car,

A mes yeux tu es déjà la personne la plus importante...

Mais je parviendrais, un jour à te connaitre, au fond...

Ta personnalité est riche, profonde, complète, je le sais...

Et cependant, chaque jour m'apporte le soutien nécessaire

A percer le mystère qui t'entoure. Oui, je parviendrai à voir en toi,

comme tu réussi à voir aussi bien dans les autres ce qu'ils sont.

Quand tes yeux se posent sur moi, quand ton regard se pose dans le mien...

Une joie indicible s'éprend de moi. Mon coeur, à nouveau, bâts plus vite.

Une seule certitude dans mon âme... J'existe pour toi.

J'existe pour les autres, mes amis... Et le serais toujours.

J'existe pour toi, pour vous...

Pour toujours j'aimerai ces moments près de vous.

J'existe et un malaise mêlé à une chaleur étrange s'infiltre en moi :

Mon existence se résume à vous, à toi et ton bien être...

A nous, à notre Amitié...

Qu'importe ce qui en moi se consume pour toi,

C'est le plus important, Notre Amitié. Cette Amitié,

Qui m'est tellement chère, qui m'est si indispensable pour Être...

Un jour je parviendrai à lire en toi, comme dans un livre ouvert tu m'apparaitras.

Jour après jour déjà, heure après heure, je te connais davantage...

Des secrets se sont dévoilés à nous, nous libérant ainsi d'une lourdeur,

Mais ce n'est pas tout. Une confiance s'est instaurée, une Amitié indéfectible...

Jour après jour, cette confiance se solidifie, nous protégeant l'un et l'autre des autres,

A deux, nous serons plus fort, à deux nous vaincrons tous les échecs.

A deux, à trois... A un, nous sommes seuls, isolés, ne sachant par où aller,

Quel chemin emprunter, parfois... Le questionnement ne cesse jamais.

C'est ce que dans mon coeur, je ressens...Cette constante assurance

que jamais je ne te laisserai tomber. Et réciproquement je le sais,

Je lis en vous... Je ne sais pas encore tout de toi, tu sembles bien secret,

Mais cela je le sais... Nous nous ressemblons sur bien des points,

Et cela je le sais, l'Amitié a autant d'importance pour toi que pour moi,

Autant pour moi que pour vous...

J'ai besoin de vous.

24/03/2010.
(c) Eurora. (Aurore G.)

 

Ne plus rien ressentir,
Etre aussi froide que le roc,
Se tenir droite, fière, mais livide,
sans réactions aucunes.
Le coeur dénué de toutes émotions.

L'impression d'être vidée
au fond de soi s'insinue.
Ne plus savoir que ressentir...
N'est-ce pas plutot une libération?
Cela serait peut-être s'il n'y avait
cette cage de glace nous opressant,
Se resserrant intérieurement.. sur nous,
Nous empêchant de ressentir, de savoir.
Aucune douleur. Aucune souffrance.
Pourtant, des interrogations... Sans saveur.
L'on peut se demander d'où cela vient.

Pas même envie de pleurer...
Larmes gelées, glacées au fond de soi.
Même pas envie de crier. De protester.
Envie de ne rien dire. Le silence, apaisant,
est reposant, tout en étant douloureux.
Envie de ne rien faire... Lasse.
Lassitude qui octroit nos membres.
Volonté de ne plus penser...
De s'échapper, de s'enfuir.
Regard triste se fixant sur tout sans le voir.
Tout et rien à la fois...  Sensation de vide.

Sensations qui continuent de s'intensifier...
Frissons glacials et incompris,
qui s'emparent de notre être. S'effacer.
L'impression de disparaitre. Invariablement.
Où sommes-nous ? Qui sommes-nous ?
Bien souvent, nous ne sommes personne.
Révélation qui s'offre à nous, indubitable.
Alors que depuis déjà bien longtemps,
Le vide de nos sensations nous a saisi.

Ressentir sans ressentir... Se peut-il ?

15/11/2010. Aurore G. (Eurora)





 
 
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